vendredi 16 avril 2010

Mort à la prison de Bochuz: Au mitard glacé, en slip et sans couvertures, il allume un feu pour se réchauffer ( comment a-t-il eu les allumettes ? ), il meurt intoxiqué dans la fumée...


Prison de Bochuz:

Un jeune, S. Vogt,  condamné pour quelques mois,  y reste plus de dix ans et y meurt.

Au mitard glacé, en slip et sans couvertures, il allume soi-disant un feu pour se réchauffer ( comment a-t-il eu les allumettes ? ), il meurt intoxiqué dans la fumée...

Le CICR a refusé de visiter et de protéger plusieurs détenus en Suisse...

D'autres risquent la même chose...dont M. Gérard Ulrich pourtant innocent...

La polémique n'est pas terminée
...

Pourquoi M. Skander Vogt est-il mort dans sa cellule de haute sécurité du pénitencier de Bochuz (VD) à 3h04 du matin, après avoir mis le feu à son matelas, jeudi 11 mars à 1 heure du matin, soit 2 heures plus tard  ?

La "Une" du Matin ... Le quotidien s'est procuré les enregistrements des conversations entre les différents intervenants le soir où un détenu de la prison de Bochuz (VD) est mort dans sa cellule après avoir mis le feu au matelas pour se réchauffer.

Ce décès avait secoué l'opinion publique, avec cette question centrale: pourquoi a-t-il fallu attendre 1h30 pour que le détenu soit "secouru" ?

Dans Le Matin du jour, on apprend que les enregistrements ont commencé avec le coup de fil que la prison a donné pour alerter les secours à 1h39 du matin et se sont terminés avec l'annonce du décès à 3h04.

Le Matin les a retranscrits sur deux pages.

La lecture des dialogues entre les différents services impliqués est édifiante.

Le journal la résume ainsi: les policiers et les gardiens de prison sont dépassés par la situation, ils hésitent sur la procédure Papillon à suivre, personne ne semble vraiment savoir ce qu'il doit faire ni prendre conscience du drame qui est en train de se jouer.

Certains échanges téléphoniques font état de tout le mépris des interlocuteurs pour la personne en train de mourir.

En résumé, nous dit Le Matin, ces bandes-son dévoilent les graves dysfonctionnements des services de l'État.

Ces documents sont désormais entre les mains de la justice.

C'est à elle désormais de faire toute la lumière sur cette histoire.

Une lumière obscure comme d'habitude ?

http://veritasincaritate.blogspot.com/2010/04/verite-et-justice-nous-pourrions-nous.html

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