jeudi 2 octobre 2008

Face à une crise systémique, revenir à la vérité du notre Père.


Sur ce thème, il faut connaître les travaux de l'abbé Jean Carmignac, qui partageait avec nous ces interrogations, à juste titre ; il a fait une thèse en 1969 sur ce sujet et il démontre que le Notre Père a été enseigné en Hébreu par le Christ aux disciples. Et que le Grec que nous connaissons dans l'Evangile est une tournure sémitique naturellement, non hellénophone.


Un bon éclairage est donné ci dessous, en espérant qu'il vous soit profitable...

Limitons-nous à la sixième demande : ne nos inducas in ten­tationem, traduite actuellement par : ne nous soumets pas à la tentation ; (à propos du texte latin Jean Carmignac explique que ce n'est qu'un décalque d'une tournure latino-grecque ; et qu'il faut la comprendre à travers l'original sémitique).

 

Ce contre quoi se rebelle l'abbé Carmignac c'est la chose suivante : le peuple de Dieu se voit proposer une formule différente de celle utilisée par des générations durant des siècles, toute insuffisante qu'elle était. Son attention est ainsi attirée sur celle-ci ; il est donc en droit de penser que cette formule est meilleure.

 

Cette formule est inadmissible, blasphématoire même ne craint pas d'écrire l'abbé Carmignac, suivant en cela certains anciens Pères :

Si Dieu exerce le moindre rôle positif dans la tentation, il ne peut plus être infiniment saint, puisqu'il contribue par la tentation à inciter au péché, et il ne peut plus être infiniment bon, puisqu'il contribue à entraîner ses enfants de la terre vers le plus grand des malheurs. Et, faisant appel à l'analogie de la foi, l'abbé Carmignac s'appuie sur la Bible, épître de saint Jacques (1, 13) : Que nul ne dise, s'il est tenté, 'c'est Dieu qui me tente'.
           

Alors comment traduire ? L'abbé Carmignac se réfère à la place de la négation dans la phrase. Une des formes du verbe hébraïque (par simple addition ou modification d'une syllabe dans le mot) est le causatif, ex. : manger (forme simple) et faire manger (forme causative) c'est-à-dire nourrir. Ici, entrer et faire entrer. La négation avec un causatif : ne pas faire entrer, peut se comprendre suivant que l'on fait porter la négation sur le premier ou le deuxième terme : ne pas faire entrer, ou faire ne pas entrer ; ici il faut choisir le deuxième terme de l'alternative et comprendre : fais que nous n'entrions pas dans la tentation, ou mieux : garde nous d'entrer dans la tentation ; la formule qui a l'avantage de garder le même nombre de syllabes (12), que : ne nous soumets pas à la tentation, ce qui permettrait aussi de l'insérer sans frais dans le Pater chanté en français ; et nous avons proposé cette dernière formule aux évêques de France.

 

Ainsi, en cette vingtième année de la mort de l'abbé Carmignac, en cette quarantième année de l'apparition de cette traduction (Pâques 1966-2006, symbolisme des 40 ans du désert), nous avons la sainte espérance que la traduction actuelle sera redressée. C'est en tout cas l'objet de la supplique que l'Association des Amis de l'Abbé Jean Carmignac a adressée à la totalité des évêques de France en déc. 2005.

 

Conclusion : Cette diversion dans la prière qui nous a été enseigné par Jésus même, notre Seigneur, provient du Concile Vatican II, sous le pape Paul VI, afin de nous (les chrétiens) éloigner de notre Créateur et Sauveur, ce qui confirme aussi qu'elle fait partie de plans ...sataniques, contre le vrai peuple de Dieu, et contre notre Seigneur et notre Dieu.

 

Jésus, Tu nous a dis, que Tu connais Tes brebis et que Tes brebis Te connaissent ; nous te prions, maintenant que la moisson est prête, de séparer le blé de l'ivraie, afin que Ton troupeau puisse vivre en paix dans la vérité, sous Ta Divine Protection.


Joseph Ferraye


NdE:


Ne nos respiscias...
....
Libera nos a diabolo.


Les orthodoxes par exemple disent encore " du malin". Le mot "mal" est moins respectueux de l'original.

De plus, l'original parle des "dettes", on peut avoir des dettes sans provoquer d'offenses, le terme dette à un sens beaucoup plus large, qui rejoint celui de dettes à intérêt, que la plupart des "églises" pratiquent contre la volonté de Dieu.

Le Vatican était par exemple l'actionnaire principal de la Banque Ambrosiano et notamment le Cardinal de Naples laissait pratiquer l'usure sur des fonds de l'Église, alors que l'usure est un très grave péché mortel avec excommunication automatique latae sententiae.

Voir l'encyclique Vix pervenit toujours plus actuelle, surtout ces jours...




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François de Siebenthal
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