dimanche 1 juin 2008

"Je n'ai pas le pouvoir, la France comme le reste du monde est assujettie à une dictature financière qui gère tout." François Mitterand,

Affaires Borel, Ferraye-Clearstream, Koweït-gate, AZF Toulouse, Lady D...Des magistrats, avocats, experts et médecins-légistes, souvent des mêmes loges ou "fraternelles", en travers des procédures et censures à milliards.


"Je n'ai pas le pouvoir, la France comme le reste du monde est assujettie à une dictature financière qui gère tout."   François Mitterand,

cité par la Tribune de Genève, le 22.11.2007 dans l'article au sujet de Danielle Mitterand par M. van Berchem, Paris.

Le premier garde des sceaux incriminé, Dominique Perben, a fait nommer procureur général Michel Barrau, l'homme qui n'eut dePascal_Clement cesse de faire systématiquement obstacle aux investigations du juge Halphen sur les milliards engrangés par la Chiraquie, l'étouffeur en chef des affaires gênantes pour le pouvoir ou ses amis. Le second, Pascal Clément, a en sa possession un rapport écrit par l'ancien procureur de Toulouse, Michel Bréard, qui met très gravement en cause l'ancien substitut Pierre Bouragué, comme le révèle le journaliste Aziz Zemouri dans les colonnes du Figaro : "Le haut magistrat s'étonne de le retrouver régulièrement en travers des procédures qui mettent en cause Patrice Alègre. Michel Bréard fait notamment état des témoignages de trois policiers qui ont reconnu l'ancien substitut comme étant le magistrat présent, avant l'arrivée de la police, sur les lieux du meurtre de Line Galbardi en 1992, crime dont Alègre est suspecté. Marc Bourragué a toujours démenti. Mais l'ancien procureur de Toulouse rapporte qu'en niant par écrit ces faits, Marc Bourragué pourrait être inquiété pour "un délit d'attestation faisant état de faits matériellement inexacts". Et ce n'est pas tout ! Le journaliste précise aussi que le nom de Bourragué figure dans le dossier de la disparition d'Hélène Loubradou, la fille du président de Stop à l'oubli : "Lorsque le lieutenant-colonel de gendarmerie se saisit de l'affaire, qui informe-t-il ? Marc Bourragué, spécialisé dans les affaires financières au parquet". On peut s'interroger sur le rapport entre les affaires financières et la disparition de cette jeune femme de 26 ans...  Mais le rapport avec Bourragué ? Toujours le même, Patrice Alègre. Hélène Loubradou a en effet noté dans son journal intime pour le jour de sa disparition un rendez-vous avec "Pat", dans un bar juste devant le lac où Alègre avait l'habitude de pêcher, et une photo est montrée au serveur de la brasserie, qui reconnaît la disparue et dit l'avoir vue en compagnie d'un homme dont le signalement correspond à celui d'Alègre. Mais le lieutenant-colonel - dont on se demande pourquoi il a michel_roussel_couvprévenu Bourragué -, contre toute attente, n'ouvre pas d'enquête. Les hallucinantes révélations sur le rôle de Bourragué contenues dans le rapport Bréard, qui dort dans un coffre-fort de la chancellerie depuis janvier 2005, n'ont toujours pas été rendues publiques par Pascal Clément. Il a chargé notre spécialiste de l'enterrement d'affaires cité plus haut, le procureur général Michel Barrau, de déclarer avec un toupet ahurissant : "ce rapport n'a révélé après examen aucun fait de nature à entraîner des poursuites disciplinaires ou pénales". Tout va bien, donc. Chiche qu'on le publie, alors ! Mais le président de Stop à l'oubli, malgré les rapprochements évidents dès le départ avec Patrice Alègre, aura tout de même dû attendre 14 ans pour que le dossier de la disparition de sa fille soit enfin rouvert. Lorsque Gabriel Loubradou rencontre en 2003 le chef de la nouvelle section Homicide 31, le gendarme Michel Roussel.

Une version déjà condamnée pour diffamation

Loubradou raconte ainsi son entrevue avec l'enquêteur : "Il me faisait répéter ce que j'avais déjà dit aux gendarmes. La première enquête datait de 1989, tout de même ! C'est alors que Roussel, excédé, me montre enfin mon dossier : il était vide. J'étais stupéfait. Toutes les pièces que j'avais fournies ainsi que les témoignages avaient disparu. Je commence à comprendre qu'on s'était moqué de moi pendant tout ce temps-là. Je me rends compte aussi que mon cas n'est pas isolé : d'autres dossiers de "disparitions" ou de crimes maquillés en suicides ont subi le même sort que le mien." De tout cela, sera-t-il question dans baudis_couv_calomnieNotable donc coupable ? Evidemment pas. Etchegoin et Aron, les scénaristes de cette "fiction", relaient de façon zélée la version officielle, celle de Dominique Baudis. Qu'il défend dans son livre Face à la calomnie, pour lequel il a été condamné à deux reprises pour diffamation envers Michel Roussel. L'ouvrage même adapté pour le film, Le bûcher de Toulouse, est poursuivi par la famille d'une des victimes, Line Galbardi, pour "atteinte à la dignité de la victime" et "outrage à la justice". La plainte devait être examinée le 29 mai dernier mais le tribunal de Toulouse, à la stupéfaction générale, s'est finalement déclaré "territorialement incompétent". Parce que Dominique Galbardi ne lui a pas fourni le ticket de caisse prouvant qu'elle avait bien acheté Le bûcher de Toulouse à... Toulouse ! La plaignante a évidemment fait appel. Que cache cette ahurissante décision, jamais vue dans les annales de la justice française ? Fallait-il éviter que le livre ne soit condamné avec d'en tirer un film ? Dans ce cas, c'est raté : le 22 septembre dernier, la 17è chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné l'éditeur Grasset pour diffamation, à la suite d'une plainte déposée par l'ancien procureur Bréard lui-même - celui du rapport enterré par Clément ! En janvier, c'est Dominique Baudis qui sera jugé à son tour, "exactement pour les mêmes raisons qui viennent d'entraîner la condamnation" du Bûcher de Toulouse, précise l'avocat de Bréard, Maître Jacques Lévy.

France 2 lave plus blanc le président du CSA

Voilà donc l'histoire, déjà condamnée par la justice comme diffamatoire, que vous vous apprêtez à tourner.stop___l_oubli Voilà la version que le grand public prendra forcément pour argent comptant, diffusée en prime time sur le service public et servie par des interprètes de votre trempe. Voilà pourquoi, cher Bernard, je vous demande aujourd'hui de revenir sur votre accord de participer à ce qui s'apparente à une opération de désinformation. Une pantalonnade où il est décidé de raconter à sa façon une affaire qui implique le président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, alors même que des procédures judiciaires sont toujours en cours. Mais que l'on se rassure, on attendra pour diffuser l'oeuvre que Baudis ait quitté la présidence du CSA ! Ne laissez pas instrumentaliser votre talent de comédien et votre popularité au service de la propagation d'une vérité officielle qui ne peut convaincre quiconque se penche sur le dossier. Ne vous faites pas le porte-parole du mensonge d'Etat, pas vous ! Pour finir de vous en convaincre, lisez donc l'effrayant communiqué publié le 2 juin 2003 par l'association Survie*, avec pour titre De Toulouse à Paris et à la Françafrique : Débauches mortelles, méga-corruption et coopération mafieuse sous le même édredon judiciaire ? (texte à lire en entier sur le site de l'association), qui commence ainsi : "Sans entrer prématurément dans le détail et le degré des culpabilités, il est déjà clair que le serial killer et violeur en série Patrice Alègre n'a longtemps pu agir en toute impunité que grâce à des protections policières, judiciaires et politiques considérables. Au-delà d'un séisme provincial, ce contexte rappelle une composante taboue de la très grande corruption en France et de la criminalité françafricaine (en Afrique et en France) : l'appartenance à des cercles d'initiés. Un mode d'"initiation", parmi d'autres, est la participation à des "partouzes" filmées, voire à des séances de crimes sexuels (viols, pédophilie, tortures, dégénérant en certains cas extrêmes jusqu'au meurtre des victimes). Un point commun à tout cela : tenir un certain nombre de gens par le chantage."

Mise à jour : suite au décès de Francis Girod, c'est à présent Dominique Béron qui est en charge de la réalisation du téléfilm. Bernard Giraudeau a fait savoir qu'il n'avait jamais été contacté pour tenir le rôle de Dominique Baudis. Dont acte. Charles Berling, par contre, l'a accepté. Et Antoine de Caunes figure également au sein du casting, dans le rôle de... Karl Zéro ! Un peu de conscience citoyenne, messieurs, que diable !

* : Survie est une association (loi 1901), fondée par le regretté François-Xavier Verschave, qui mène des campagnes d'information et d'interpellation des citoyens et des élus pour une réforme de la politique de la France en Afrique et des relations Nord-Sud, à la création inspirée par le manifeste-appel de 126 prix Nobel contre la faim et pour le développement (1981).

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Article publié sur Le Monde Citoyen.

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AZF : l'accident coûte que coûte

azfExplosion de l'usine AZF de Toulouse. En mai dernier, les experts judiciaires ont remis leur rapport qui conclut définitivement à la thèse de l'accident. Une imposture scientifique qui ne convainc personne. Que cache-t-elle ?

Le 11 mai 2006, les experts judiciaires rendent leur rapport définitif sur l'explosion de l'usine AZF du 21 septembre 2001, qui a fait 30 morts et 5000 blessés, endommageant en outre 27 000 logements alentour : il s'agit bien d'un accident. Ce que les autorités se tuent à nous dire depuis le début : deux heures à peine après l'explosion, la police indique déjà à l'AFP qu'elle est "probablement d'origine accidentelle", et l'après-midi même, un expert judiciaire donne une interview à La dépêche du Midi, évoquant une "auto-inflammation" des stocks de nitrate dans le hangar de l'usine. La piste terroriste est close trois jours après la catastrophe, lorsque le procureur Michel Bréard affirme : "L'attentat, certainement pas, je suis formel. Il y a 99 % de chances pour que ce soit un accident." Formel ? 99 % ? Comment peut-il s'exprimer ainsi alors que les investigations débutent à peine ?

Une mystification scientifique

Tout se passe comme si, dès le départ, il avait fallu coûte que coûte que l'enquête valide bien la thèse autorisée de l'accident : cherchons à expliquer comment il a pu se produire et n'allons surtout pas trop loin dans la vérification d'autres pistes. L'édition d'hier de Charlie Hebdo, qui revient sur le dossier en quatre pages titrées Tout a explosé sauf la vérité, s'amuse des hypothèses successivement envisagées par les experts pour corroborer le caractère accidentel de l'explosion. Auto-inflammation ? "un scoop scientifique qui laisse les spécialistes en ammonitrates passablement pantois : ils ignoraient, jusqu'à ce que la justice française les en informe, que des sacs d'engrais agricole pouvaient exploser spontanément". Pour coller à tout prix à cette explication, nos experts envisagent que l'ammonitrate aurait été "fortuitement contaminé" par : "du fioul, de l'huile, des matières plastiques, des morceaux de bois, des poussières, de la rouille, des végétaux, de la terre, des remontées de la nappe phréatique...", énumère avec gourmandise la journaliste de Charlie,rat_mort Sylvie Coma, avant d'asséner le coup de grâce : "des sources policières iront jusqu'à envisager que les 300 tonnes d'engrais agricole aient pu exploser à cause du méthane produit par... le cadavre d'un rat." Bien entendu, rien de tout cela n'est sérieux. Il faut trouver autre chose. C'est fait à la fin de l'année 2001 avec la divulgation de l'élément mystère : des dérivés de chlore pour piscine. Un sac de 500 kilos aurait été déversé par erreur dans le sas du hangar. Jamais ces ingrédients n'auraient dû se trouver à proximité l'un de l'autre et le manutentionnaire à qui on a voulu faire porter le chapeau, Gilles Fauré, le dernier à avoir vidé une benne dans le hangar, nie avec la dernière énergie. Il travaille depuis huit ans sur le site et connaît parfaitement les produits qu'il manipule. De plus, impossible de toucher au chlore sans un masque à cartouches ventilées, des gants, une combinaison et un aspirateur à sac, ce que prouvera l'échec des deux reconstitutions opérées en octobre 2002. Fauré bénéficiera  du reste finalement d'un non-lieu, le 13 juillet dernier. Mais qu'à cela ne tienne. En novembre 2001, les policiers conduisent Fauré jusqu'au bâtiment d'où est censé être parti le chargement suspect. Et devinez quoi ? Miracle : posé bien en évidence au-dessus des emballages de nitrate, un sac de chlore vide ! Qui tombe à pic. Mais en avril 2002, Le Figaro reconstitue l'itinéraire du sac en question et démontre qu'il était déjà vide deux mois avant l'explosion. Qu'à cela ne tienne bis. Comment l'explosion se serait-elle produite? Elle peut survenir si le mélange ammonitrates-chlore s'ajoute à des hydrocarbures, si l'ensemble est intimement mélangé, humidifié de 10 à 20 % d'eau puis laissé à mariner dans un environnement confiné. Le hangar est ouvert aux quatre vents... L'expert judiciaire François Barat réalise une reconstitution en laboratoire et claironne que l'explosion survient en 26 secondes. Las, la contre-expertise prouve que son expérience est bidonnée. Qu'à cela ne tienne ter. Marc Mennessier, ingénieur agricole de formation et journaliste au Figaro, dans une interview exclusive accordée à Nicolas Voisin du Monde Citoyen, appuie là où ça fait mal : "des expertises ont montré que le produit censé avoir déclenché l'explosion, on n'en a trouvé aucune trace dans le hangar où il était censé être". Et en effet, la version finale définitivement retenue en mai 2006 par le rapport d'expert fait état d'une contamination "par sympathie" entre le chlore et les ammonitrates. Et s'il faut modifier pour cela le plan des lieux, qu'à cela ne tienne quatro. D'abord présenté avec le chlore et le reste bien séparé par un muret de 1,5 mètres, une deuxième version le redessine finalement de telle façon à ce que le chlore touche pratiquement les nitrates. Charlie reproduit les deux plans contradictoires : imparable. Mais si la version de l'accident telle qu'on nous la présente n'est pas crédible dix minutes, que cache cet empressement à la faire accréditer à tout prix ?

La thèse de l'attentat délibérément étouffée

azf2"Cet aspect de l'enquête a été occulté dès le départ", constate Marc Mennessier au micro de Nicolas Voisin. De quoi parle-t-il ? De l'hypothèse d'un attentat, pourtant envisagée par les Renseignements Généraux dès le 3 octobre 2001. Où l'on ne peut faire autrement que se pencher le cas d'un ouvrier d'AZF, Hassan Jandoubi. Lisons ce qu'écrit de lui dans L'Express en janvier 2003 Anne-Marie Casteret, journaliste d'investigation éminemment crédible hélas décédée fin mai, ayant par exemple sorti l'affaire du sang contaminé : "un employé intérimaire qui chargeait des sacs d'ammonitrates dans des camions. Son lieu de travail, le bâtiment IO, était situé juste en face du hangar 221. Hassan J. sera tué par l'explosion. Retrouvé enseveli au bord du cratère, ce jeune Français d'origine tunisienne est transporté à la morgue de l'hôpital Purpan. Lors de l'examen du corps, première étape avant l'autopsie, la médecin légiste est surprise de la tenue très soignée du jeune homme et surtout du port de cinq sous-vêtements sous le pantalon de travail. Ces éléments lui font penser au rituel observé par les auteurs d'attentats suicides en Israël, qui protègent ainsi leur sexe des dégâts de l'explosion. Elle fait part de ses observations aux policiers. Le SRPJ demande alors aux RG d'enquêter. Ceux-ci vont recueillir un certain nombre d'éléments significatifs sur la personnalité et les fréquentations de Hassan J. Ancien délinquant, ce dernier serait tombé depuis plusieurs mois sous l'influence du groupe islamiste «tendance afghane» de Mohammed R. Or des membres de ce groupe, dont le propre fils de Mohammed R., ont été arrêtés, une heure après l'explosion, par la brigade autoroutière de Valence-d'Agen, à 100 kilomètres de Toulouse. La vitre arrière de l'un des véhicules est brisée. Les automobilistes expliquent qu'elle a été soufflée par l'explosion parce qu'ils se trouvaient à ce moment-là à proximité de l'usine. Qu'y faisaient-ils? Pourquoi et comment ont-ils si précipitamment quitté les lieux alors que la panique régnait et que la rocade qui longe l'usine était impraticable ?" En parlant de la "tenue soignée" de Jandoubi constatée lors de l'autopsie, "on" l'a tout simplement changé de vêtements ! Il porte des traces de brûlures un peu partout sur le corps mais son pantalon et son tee-shirt sont intacts. Ledit pantalon, de taille 44, dans lequel il flotte, ne fait pas partie de la tenue fournie par l'usine et un témoin le décrit habillé ce jour-là d'un pantalon moulant... Qui lui a changé les vêtements, et que cachait la tenue escamotée ? Pourquoi a-t-on attendu une semaine entière avant d'aller perquisitionner chez lui, où sa compagne avait entre temps tout nettoyé et jeté ses effets personnels ? Pourquoi a-t-on omis de vérifier les trois revendications différentes parvenues aux autorités et à la presse locale, dont l'une a été envoyée sur le fax d'un centre de pompiers piraté depuis l'Angleterre, plaque tournante du terrorisme islamique européen bien connue ? Autant d'éléments négligés (délibérément escamotés ?) qui auraient largement mérité des investigations complémentaires, au lieu de s'en tenir à la version abracadabrante de l'accident défendue par les experts judiciaires.

A la mémoire d'Anne-Marie Casteret

Décidés à ne pas clore le dossier, nous remuons actuellement ciel et terre pour interroger Lionel Jospin, alors chef du gouvernement, Thierry Desmaret, PDG de Total, ou son cadre chargé du suivi de l'enquête, Patrick Timbar, le procureur Michel Bréard, ainsi que le fils d'Anne-Marie Casteret, qui avait laissé ce commentaire sur un article publié par AgoraVox à propos de l'affaire : "Ma mère a énormément travaillé chacun de ses articles portant sur l''explosion de l'usine AZF. Elle a enquêté exclusivement sur ce sujet pendant quatre ans et demi et n'a publié qu'une demie douzaine d'articles. Je peux vous garantir que chacun des faits rapportés reposent sur des sources vérifiables. (...) Lorsqu'une de mes amies lui demanda pourquoi, s'il s'agissait d'un accident, l'explication tardait tant, elle lui répondit qu'elle pensait que le procureur avait écarté d'emblée la piste d'un attentat ou d'un acte criminel, parce qu'un attentat ou un crime de cette ampleur, "ça se voit tout de suite". Et puis elle est partie enquêter à Toulouse. Et lorsqu'elle est revenue, elle était verte. Parce qu'en effet, un crime ou un attentat, ça se voit. Même quand on essaie de le cacher. Pendant quatre ans, ma mère a relevé, avec une énergie miraculeuse compte tenu de son état de santé, toutes ces petites cachotteries, très très troublantes. Elle y travaillait encore trois jours avant son décès. Elle était une passionnée de la vérité et de la justice et elle oeuvrait avec rigueur et sincérité." En sa mémoire, et en celle des victimes de la catastrophe, puisse la vérité émerger un jour.

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"Je n'ai pas le pouvoir, la France comme le reste du monde est assujettie à une dictature financière qui gère tout."
François Mitterand, cité par la Tribune de Genève, le 22.11.2007 dans l'article au sujet de Danielle Mitterand par M. van Berchem, Paris.
Liberté de parole et de penser sur internet. Des moyens simples et efficaces, comme à Madagascar, http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=263,pour lutter contre ceux qui nous cachent toute l'abondance pour mieux nous exploiter en voulant toujours plus de raretés, en acceptant la mort des plus faibles, par famine ou pour d'autres raisons encore moins avouables...
Quelques images en vidéo pour mieux saisir les enjeux...
Cliquer le lien ci-dessous, les autres ont été à nouveau censurés...
http://video.google.fr/videoplay?docid=-7751407403451499540
Vidéo ( trop souvent censurée...)
« Sans aucun doute »
Julien COURBET - TF1 12 mai 2000
Emission censurée sur ordre de Dominique Strauss Kahn, alias DSK, maintenant PDG du FMI, le jour même de sa diffusion prévue et annoncée ! Bernard Nicolas, qui était présent sur le plateau de « Sans Aucun Doute » ... Julien COURBET - TF1 12 mai 2000, censurée... Julien Courbet: Vers quelles pistes il va falloir se diriger ? Réponse de Bernard Nicolas à 13:10 Et bien, écoutez, Jacques Martin et Kader Ben Riba, qui ont commencé à travailler sur ce dossier ont vu, au travers des documents qu'ils ont pu consulter et des gens qu'ils ont pu contacter par téléphone qu'il y avait une foultitude de personnages, c'est-à-dire vous avez d'anciens policiers de la DST, devenus détectives privés, des hommes d'affaires qui sortent d'on ne sait où, attirés par le gâteau financier apparemment et surtout des comptes ouverts dans plusieurs grandes banques dans le monde entier. L'argent s'est tout d'un coup évaporé, escamoté. Et, à l'évidence, il faut, comme le disait feu le juge Falcone, en Italie, un des grands magistrats anti-corruption italien qui a payé de sa vie son courage. Il disait: " Pour trouver le criminel, il faut suivre la piste de l'argent, donc il va falloir que vos deux journalistes suivent la piste de l'argent pour essayer de trouver qui s'y intéresse aujourd'hui et qui va tenter de retirer le maximum du magot. 14:27 Me Vergés... Autre source, plus tard... Bernard Nicolas, journaliste d'investigation , interrogé par Sophie Coignard (Le Rapport OMERTA 2 - page 261) - Vous avez déjà été victime de censure dans l'exercice de votre métier ?
« Plusieurs fois. Dès lors qu'il était question de personnage politique de premier plan, les ennuis commençaient à TF1……Une fois, j'avais fait un reportage sur une histoire politico-financière compliquée qui devait passer dans l'émission de Julien Courbet Tout est possible. Dans la journée, une autopublicité annonce le thème de mon enquête. La direction de TF1 s'inquiète : cette affaire peut-elle être gênante pour Dominique Strauss-Khan ?…..J'étais interloqué : rien n'indiquait dans mon enquête que DSK fût mêlé en quoi que ce soit à cette affaire. Soit on se trompait en haut lieu, soit on en savait plus long que moi…..Les téléspectateurs qui ont vu la bande-annonce n'ont jamais vu la suite… »

Plus une deuxième vidéo de 17 minutes d'entretien entre l'inventeur et M. Burdet pour vous expliquer les grandes lignes de la corruption des pouvoirs judiciaires et politiques.
Cliquer le lien ci-dessous, les autres ont été à nouveau censurés...
http://video.google.fr/videoplay?docid=-698047735755472484&q=ferraye
Et attendre quelques minutes le chargement des images, merci.
http://www.googleswiss.com/fr/geneve/jf/video.html Pour large diffusion, merci.


--
Avec mes meilleures salutations.

François de Siebenthal
Invitation:

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In english: http://www.union-ch.com/articles.php?lng=en&pg=267
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Présent :
La femme est, comme toujours, l'avenir de l'homme, et réciproquement. Si qua fata sinant...:-)
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